Dot

Dot : 


En milieu Soninké:

“Il s’agit d’un ensemble de dons dont l’importance peut varier considérablement selon les cas, faits par le marié (aidé de sa famille) à son beau-père et à sa famille. Il s’agit donc tout à fait du phénomène inverse à celui qui était, autrefois en vigueur en France (la dot était payée par le père de la mariée à son gendre et/ou à sa famille). Néanmoins le terme s’est imposé pour désigner l’ensemble de ces versements et dons”. (“Parlons soninké”, GIRIER Christian, ed.L’harmattan, 1996, p.204).


“Futté”  
“On distingue en droit deux sortes de dons : le futte (dot véritable) qui correspond à une prescription religieuse, dont le montant est en principe codifié, mais qu’il est bien vu de dépasser et qui doit théoriquement revenir en fin à la fiancée elle-même. En fait, versé à son père, il reste souvent sa propriété, celui-ci pouvant justifier que cela ne compense que partiellement les frais occasionnés par le “trousseau” de la mariée. Des cadeaux destinés aux parents de la fille : père, mère et jusqu’à ce jour : grands-parents, frères classificatoires du père…Beaucoup moins codifiées, ces prestations dont le montant a pu être discuté lors des multiples va-et-vient de l’intermédiaire (faare) peuvent consitituer une dépense considérable : pièces de tissu, têtes de bétail, or et monnaie…De l’avis général, cette catégorie de dépenses s’est particulièrement accrue dans les dernières décennies”.(“Parlons soninké”, GIRIER Christian, ed.L’harmattan, 1996, p.204).


En milieu Pulaar
“Tene”  
“(…)Une fois tout le monde installé, le chef appelle les deux témoins (seedeeji) ui représentent chacun une des parties. Le marabout donne la parole au représentant de la fiancée qui s’adressant à celui du prétendant lui fait l’aveu. La réponse est immédiatement positive. Le chef, prenant considération de ce bref dialogue, demande au représentant de la fiancé de fixer la dot (tene). Après fixation du montant, le représentant de  l’autre partie donne son idée. Il s’engage à payer la dot soit au comptant, soit sous forme de dette”.(Extrait de “Chants et signes sémiologiques dans le mariage tranditionnel en milieu Poular”, mémoire de maîtrise présenté par N’DIADE, Mohamed Moustapha, FLSH, Université de Nouakchott, p.17-18-1992-1993).